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5 juillet 2015 7 05 /07 /juillet /2015 13:52

NB: si l'envie vous prenait subitement de chougner "paaaaaaas touuuuuu-tes les blaaaaaaanc-hes", de sortir le "raciiiiiiiiiiisme antiblaaaaaaaaaaaanc" et d'une manière générale de cocher en un temps record toutes les cases du Bingo , allez-y, il fait chaud et il faut hydrater les personnes âgées.

NB2: cette série d'articles ayant été rédigée il y a quelques temps (entre deux crises de conjonctivite) , n'y sont pas mentionnées:

_ Sandra Bland (google est ton ami)

_ Les Lou Doilloneries (mais franchement en lisant la suite vous ferez facilement le lien, merci Lou Doillon de démontrer exactement mon propos

_ les maillots de bain

_ Le lion Cecil qui a ému la babtouserie mondiale (pas comme Sandra Bland, donc: un rappel pour ceusse qui en doutaient encore que la mort d'un animal est plus importante que la mort de non-blanc-hes. Juste pour info: aux US: 117 personnes ont été tuées par la police en juillet 2015. 117. Et ne parlons pas des migrantEs à Calais, ou des meurtres un peu partout en Afrique en ce moment, ou du bébé palestinien.)

_ La SUPER JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES AFRICAINES organisée par MWASI (trop de flamboyance, je m'en remets à peine-et encore j'ai juste assisté à la projo-débat- amour et fierté sur vous mes soeurs-et gros câlin à ma chérie Clémence qui m'a offert les badges Mwasi magnifiques. Lien du site Mwasi plus loin) 

J'ai maté le documentaire très attendu d'Isabelle Boni-Claverie, Trop noire pour être française?

J'en suis sortie avec des impressions mitigées:

Il y a de bonnes choses, c'est vrai (rappel que non, la classe n'efface pas la race, merci bien, entre autres), et le choix de la réalisatrice d'insérer son histoire familiale pour aller vers le plus général est intéressant. Surtout que c'est pas comme si les réalisatrices noires se bousculaient au portillon hein. 

Une interview d'Isabelle Boni-Claverie

MAIS (ben oui, tu me connais, y'a toujours un mais) 

Le docu est assez dépolitisé. Il ne parle pas clairement de suprématie blanche, du caractère structurel du racisme. Même si les interventions à la fin tendent vers une "prise de conscience" de la blanchité et de ce qu'elle implique, ça reste assez superficiel. Et l'affirmation d'une "société post-raciale..." je devais encore me tirer les crottes de nez quand on est rentré-es dans une société post-raciale parce que j'étais pas au courant. 

Sinon, plus ponctuellement, des trucs m'ont interpellée ("ah bon, y'a autre chose que les flics qui t'interpellent, toi, krrr krrr krrr"<== je préfère la faire, j'anticipe.) (copyright mon délicieux mari.) 

- Isabelle Boni-Claverie prend pour point de départ l'affaire Guerlain, qui a été le "déclencheur" de son militantisme. Elle montre donc des extraits des manifs et de débat (entre blancs) de l'émission Ce soir où Jamais. Et là, pif paf pouf, le point "Onpeupuriendire". Un monsieur trouve "bien plus grave" qu'on puisse plus "péter de travers" (sic) en france. Pareil, je devais encore me gratouiller les doigts de pied le jour où les perlouzes racistes nauséabondes ont été dûement sanctionnées comme telles, parce que leurs effluves me piquent encore les yeux. J'aimerais bien qu'on puisse louffer en dehors des clous nous aussi tiens; par exemple, rouspéter quand je me fais tirer des trucs dans ma boîte aux lettres que ça doit ENCORE être un blanc qui a fait le coup, ben on les connaît ces gens hein, c'est leur genre de s'incruster là où ils n'ont rien à foutre et d'y prendre ce qu'il s'y trouve-et en plus parfois ils poussent le vice jusqu'à te facturer ce qu'ils t'ont volé. Mais là tu vois, si je dis ça, je suis...tadaaaaa...RACISTE ANTIBLANC. Je fais d'odieuses généralités. La liberté d'expression oui mais pas pour tout le monde.

(je reviendrai plus tard sur le "racisme antiblanc" et le "reverse racism" pas de panique) 

- Des propos racistes "inconscients" tout au long, jamais recadrés par la réalisatrice. Quand elle laisse certains s'engluer dans le malaise, c'est rigolo, mais sinon on a l'impression qu'on les conforte dans leur certitude de bien faire, et surtout bien dire. 

- Point Breton: que ce soit le groupe d'étudiant-es de la FEMIS ou une dame interviewée lors d'une table ronde, le peuple breton affirme son altérité comme un parallèle rigoureux à la situation des raciséEs en france.

Faudra qu'un jour quelqu'un se dévoue pour étudier en profondeur cet atavisme celtique consistant à revendiquer une identité sans être taxé de communautarisme pour autant (contrairement aux, j'sais pas, au hasard, les non-blanc-hes) tout en se définissant comme une minorité opprimée.

Je devais encore compter mes cheveux le jour où les Breton-nes ont connu les mêmes problèmes que les NoirEs (puisqu'ici c'est de nous qu'il s'agit) Le peuple breton va sûrement débarquer en masse pour me relater 500 ans d'oppression-ce à quoi je pourrai répondre, ENFIN: oui mais c'était y'a longtemps ça, maintenant ça va bien, arrêtez de vous victimiser avec des vieux machins, on y était pas nous. Ben oui, c'est ce qu'on nous dit à nous quand on parle de l'esclavage, du colonialisme et du racisme...sauf que nous ça continue, eh oui. 

(avertissement: si l'on vient me faire chier avec la Bretagne je balance des extraits de Quatrevingt-Treize, j'suis une déglingo j'ai plus rien à perdre.) 

-Point Rama Yade: ai-je vraiment besoin d'en dire plus...(même s'il est glissé rapidement qu'elle a été lâchée par Sarkozy, dont on a été gratifiées au passage du fameux discours sur l'Homme Africain et sa propension à traîner la patte quand il s'agit de rentrer dans l'Histoire, sont-ils feignasses ces Africains d'africanie.) 

-Le métissage comme solution. Moui, et ARRETER D ETRE RACISTE, non, trop dur? Pareil, j'y reviendrai plus tard. 

Après visionnage, j'en ai conclus qu'on avait plus que jamais besoin du film prochain d'Amandine Gay, et que la série documentaire Noirs de France était définitivement ce qu'il y avait de plus exhaustif et pointu en la matière aujourd'hui. 

Ce docu peut être néanmoins une entrée en matière: il n'effraiera pas trop les blanc-hes, dont la fragilité est désormais connue. 

Et là sous tes yeux éblouis, le rapport avec le titre. 

J'ai choisi trois exemples "médiatiques" pour illustrer mon propos. 

L'affaire Dolezal

Sachant que la meuf, avant de se faire une blackface pour occuper un peu plus d'espace au détriment des Noir-es, avait chouiné au racisme antiblanc après un refus de poste dans une université afro-américaine. 

Le traitement médiatique de Rachel Dolezal tend à minimiser son acte. Pour un peu faudrait la plaindre. Et pendant ce temps, on parle d'elle et pas de VRAIES femmes noires qui agissent concrètement. Plutôt que de condamner le racisme effectif de Rachel Dolezal, on (et quand je dis "on"...) préfère lui trouver des excuses. Comme à bébé facho suprémaciste blanc, mon deuxième cas.

Charlie partout, Charleston nulle part. sur le blog Les Chroniques de Paige Palmer. 

C'est tellement fragile, un Blanc, que même quand il dit "je veux déclencher une guerre raciale, je suis raciste, je veux tuer des Noirs", on lui trouve des circonstances atténuantes. Rendez-vous compte, la fille qu'il convoitait s'est tirée avec un Noir! 

Ils vivent dans une société où le référentiel est blanc et où leur identité raciale ne sera jamais un frein à leur ascension dans la société mais se trouvent quand même des raisons de « passer à l’acte ». Ils souffrent, les pauvres.

Et puis 'tention hein, ces êtres si fragiles et délicats, faut les rassurer en permanence: désolidarisez-vous fissa de tout acte terroriste commis par des bougnoules des musulmans, sinon on flippe, c'est bien normal. En revanche, les Blancs ne ressentent jamais le besoin de se désolidariser des terroristes blancs. C'est pas comme si des églises noires étaient incendiées tous les 4 matins (prenons 5 minutes pour admirer la componction du titre: des incendies de lieux de cultes noirs, ça "sème le doute", qu'est-ce que cela peut bien signifier?) 

Vous remarquerez également que lorsqu'un crime/attentat/agression vise des non-blanc-hes, les Blancs appellent à la "rationalisation"...et bizarrement personne ne va leur hurler qu'ils font l'apologie du terrorisme/violences policières/autre. 

Parlons-en des violences policières tiens: les Blanc-hes reconnaissent sans problème qu'aux US c'est pas bien urbain, ces meurtres de noir-es. Mais dès qu'il s'agit de mettre le nez dans sa propre merde, y'a plus personne. Au mieux elles et ils vont monopoliser la parole et vouloir à tout prix "déracialiser le débat"* lors de rassemblements qu'elles et ils transforment immédiatement en foire artisanale avec djembé et provocations des keufs (on s'en fout les keufs s'en prendront surtout aux basané-es) (mais CANALISEZ VOUS BON SANG), au pire elles et ils vont sortir la carte racaille-de-banlieue. 

(*oui parce que Babtou fragile n'aime pas qu'on parle de "race" et de couleur. J'y viendrai z'aussi plus tard) 

Passons au troisième et dernier cas, beaucoup plus léger: 

Le clip BBHMM (Bitch Better Have My Money) de Rihanna. J'avais dit léger, je vous ai pas menti. 

Voici la traduction du texte This Is What's Rihanna's BBHMM says about Black Women, White Women, and Feminism, afin d'éclairer votre lanterne. (et surtout: ce qu'écrit Mia McKenzie se suffit tout à fait-j'y ai juste ajouté des liens thématiques.) 

Les féministes blanches TM sont particulièrement contrariées, beaucoup d'entre elles taxent la vidéo de "misogyne". Elle est qualifiée de "torture porn" et d'"incroyablement violente". J'ai regardé la vidéo et...ben...je vois pourquoi les féministes blanches TM sont si contrariées.

L'article de Salomée sur les féministes TM

La Fabrique d'Hirondelles: du féminisme gentil là-haut

Oui, il y a de la violence (pas autant que dans un film interdit aux moins de 17 ans (Rated-R) Presque toute la violence est implicite.) Oui, il y a des images d'une femme kidnappée, retenue en otage, et même pendue au plafond torse nu  la tête en bas. C'est le genre d'images que l'on voit beaucoup dans les "revenge films" violents. Elles peuvent être dérangeantes et nocives. Je n'ai pas aimé les voir ici. Mais elles ne constituent pas non plus l'histoire entière. 

Laissez-moi vous dire ce que je vois quand je regarde cette vidéo: je vois une femme noire mettre son propre bien-être au-dessus de celui d'une femme blanche. 

Soyons claires: les femmes blanches placent leurs besoins et leur bien-être au-dessus de ceux des femmes noires tous les jours et appellent ça "féminisme". 

De l'afro-féminisme sur le blog de Many Chroniques

Ici, Rihanna retourne le scénario: si une femme blanche a à souffrir un peu pour qu'elle, une femme noire, puisse survivre, ainsi soit-il. Après tout, les femmes blanches ont survécu sur nos souffrances pendant des centaines d'années. 

On attend toujours des femmes noires qu'elles placent leurs besoins en dernier sur la liste des priorités. Après celles de tout le monde. Une femme noire disant " mon bien-être (ce qu'implique l'argent- la capacité de payer un loyer, se nourrir, rester en vie, etc.) est plus important pour moi que celui de cette femme blanche aléatoire" (NdT: j'ai pas de meilleure trad, "quelconque", ou "inconnue" me semblaient pas appropriés) c'est ça qui fait vraiment péter un câble aux féministes blanches TM. 

Imaginez qu'au lieu de kidnapper la femme du comptable, (NdR:  C EST MADS MIKKELSEN LE COMPTABLE. Non, c'est tout.) Rihanna et sa bande avaient kidnappé son frère? Les féministes blanches TM seraient-elles si contrariées? J'en doute. Parce qu'elles comprennent que les fictions de revanche dans lesquelles des femmes attaquent des hommes retourne la violence des hommes à notre encontre contre eux. Mais voici ce que les féministes blanches TM ne saisissent pas (et ce qui les a fait chier): les femmes noires considèrent souvent les femmes blanches comme pareilles aux hommes blancs. Le mal qui nous est fait par des femmes blanches et des hommes blancs n'est pas énormément différent pour beaucoup d'entre nous. Les femmes blanches ont été violentes sans vergogne pendant des siècles envers les femmes noires. Elles ont utilisé le pouvoir de l'état, de la police, des tribunaux, des médias, ou d'hommes blancs individuels, pour blesser les gens noirs, femmes noires incluses, encore et encore. Elles sont aussi blessantes pour nous que le sont les hommes blancs. Aussi, pour beaucoup d'entre nous, kidnapper le frère blanc ou l'épouse blanche, c'est la même chose. 

Dans cette vidéo, Rihanna est indifférente au bien-être d'une personne blanche (qui est une femme) quand son propre bien-être est en jeu. En fait, elle est prête à lui faire du mal pour survivre. C'est la chose à propos de cette vidéo qui insupporte beaucoup, beaucoup, les féministes blanches. 

Je ne dis pas qu'il est normal pour les femmes noires de blesser les femmes blanches. Je dis que la plupart du temps, nous ne le faisons pas. Je dis que nous somme blessées par les femmes blanches, beaucoup beaucoup plus souvent et que cette vidéo d'une revanche fantasmée le comprend, même si ce n'est pas le cas des féministes blanches. 

(Note: si vous pensez que Rihanna affirme littéralement tout ce qu'il y a dans la vidéo, et rien métaphoriquement ou allégoriquement, demandez-vous pourquoi vous pensez que cette femme noire est incapable d'une vision créative et socio-politique. Pensiez-vous que chaque aspect des vidéos de Madonna était à prendre au pied de la lettre? Et quid de Lady Gaga?) 

On a appris aux femmes blanches que les femmes noires étaient supposées les traiter comme "nos soeurs", et même "nous-mêmes", en dépit du fait que les femmes blanches nous jettent sous le bus (NdT: une expression pour dire en gros "nous jettent quand c'est dans leur intérêt") et encore pire, au quotidien. La conception du féminisme des femmes blanches dévalue et dégrade toujours les femmes noires, mais les femmes noires sont supposées toujours les prioriser dans notre féminisme, et, franchement, nos vies. 

Sûre qu'un paquet de femmes blanches va m'accuser de "diviser" pour avoir juste pointé ceci. (Allez-y, vous prouvez seulement mon argument.) 

Ce que je vois dans cette vidéo est une femme noire dont la priorité pour la survie est elle-même. Pas une femme blanche. 

Je suis là pour ça. 

J'ajoute également que des féministes blanches plébiscitées pour leur prise de parole sont toujours dédouannées de leurs propos racistes. (Tina Fey, Amy Shummer, Lena Dunham...pour ne citer qu'elles.) Quand Patricia Arquette affirme sans trembler des genoux que maintenant les P.O.C (et les LGBTQI, histoire de pousser un peu plus loin le n'importe quoi.) doivent renvoyer l'ascenceur aux femmes, tout le monde applaudit...Ouais, en fait, on vous doit rien hein. C'est pas comme si les oppressions spécifiques que l'on subit avaient magiquement disparu (et aussi comme si, en tant que P.O.C, on était ce bloc homogène absolument pas concerné par les problématiques de genre et le sexisme...(et non, le sexisme et le misogynoir ne viennent pas exclusivement des hommes non-blancs.) 

Certaines féministes blanches ont une défiance immédiate envers les afroféministes et/ou les féministes non-blanches: du coup c'est jamais assez bien, pas assez ceci, pas assez cela...Par exemple, quand la revue Assiégé-e est sortie, voilà les féministes blanches qui pointent les pseudo lacunes concernant les queers...(LOOOOOL) Faudrait savoir: le croisement des oppressions, c'est bien ou c'est caca? 

(Non, ne répondez pas c'est une question rhétorique)

Elles vont même parfois jusqu'à accuser l'intersectionnalité (un outil de l'afroféminisme) d'éloigner les femmes non-blanches de leurs "soeurs blanches" et au final de faire le jeu du patriarcat...

 

Voir aussi leur défiance envers des femmes comme Rokhaya Diallo, j'en avais déjà parlé . Ou leur subite intransigeance sur des trucs faits par et pour des non-blanc-hes, quand elles font montre d'indulgence pour d'autres et ferment les yeux sur leurs aspects problématiques. 

Attention: ce que j'appelle féminisme "blanc", et féministes blanches, ce ne sont pas des personnes à la peau blanche et/ou identifiées comme blanches: ce sont toutes les personnes se considérant comme féministes adoptant une logique de négation ou de dénigrement de l'intersectionnalité. Une femme non-blanche féministe peut très bien se comporter en féministe blanche TM, rejeter l'idée de privilèges par exemple (voir , je vais pas vous refaire tout le topo) bref chercher à conforter les blanc-hes, parce que l'approbation blanc-he leur semble plus profitable et surtout plus valable que la solidarité avec d'autres meufs non-blanches. Je dis pas non plus que toute meuf non blanche DOIT être une féministe intersectionnelle, souscrire à l'afro-féminisme etc. Chacun-e voit midi à sa porte. Mon propos, c'est: 

Si ça vous emmerde qu'on aborde nos problématiques spécifiques dans les espaces féministes, on va le faire ailleurs, pas de problèmes. Maintenant faut pas nous emmerder AUSSI quand on fait nos trucs et chougner de pas être invité-es et/ou chier sur les initiatives.

 

Et surtout: arrêtez les idioties du style "women are the nigger of the world" ou "tel truc is the new black"...sérieusement. En fait les féministes blanches TM sont toutafé disposées à nous accueillir nous fâmes des quartiers/de Noirie-Bougnoulie-Asiatiquerie-Immigrées-sans-papier ou autre, tant qu'on leur sert de caution, qu'on est de complaisants tabourets leur permettant de porter leurs revendications (que l'on partage aussi eh oui) et qu'on la met bien en veilleuse. Dès lors qu'on l'ouvre, qu'on n'accepte plus leur paternalisme (un comble pour le féminisme soit dit en passant) on est vilaines, on créée la division, on-fait-le-jeu-du-FN-et-du-patriarcat et on nuit à la cause. Elles ne supportent pas qu'on crée ailleurs, entre nous, un espace qui nous convient mieux. Et ça, c'est une hantise partagée, le grand méchant communautarisme. 

 

 

 

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commentaires

P
Ça faisait plusieurs mois que je n'étais pas passée, condoléances pour votre deuil et merci pour cet article (pas encore lu les autres mais ça ne va pas me prendre longtemps).<br /> <br /> Ma famille paternelle est raciste, homophobe et machiste, j'ai rejeté tout ça, du moins je le pensais. Plus je lis vos articles et plus je me rends compte que ce n'est pas si facile quand on a grandi dans une culture qui est également tout cela, le racisme est tellement intégré dans notre culture que parfois j'ai des pensées et propos racistes (le fait que je sois impulsive n'aide pas non plus).<br /> <br /> Merci de me faire voir ce qui ne m'est pas toujours évident de comprendre puisque je ne le vis pas au quotidien, ça m'aide à me remettre en question et c'est une très bonne chose.<br /> <br /> PS : j'espère que tout va bien avec votre thèse.
Répondre
F
Bonjour, et merci pour votre gentillesse et votre bienveillance.<br /> <br /> Ca me fait toujours très plaisir si je peux "aider", moi-même je continue de découvrir, de déconstruire des mécanismes oppressifs, bref la remise en question permanente...Je vous souhaite donc une bonne année 2016 pleine de lectures intéressantes! (dès que j'ai le temps je ferai une petite liste de mes trouvailles, tellement de choses à lire et si peu de temps...) <br /> A très bientôt et encore merci.<br /> <br /> PS: je suis en phase de relecture...je pensais pas réussir à m'auto-saouler! Merci pour vos encouragements ;)